non-CREATIVity Factory
Exploration #1

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Esther Fantuzzi en collaboration avec Giulia Rae
“I Touched Myself and I Dissolved“
2024
live cinema projections

Il s’agit d’un ensemble de projections analogiques qui associe la pratique du cinéma avec des sons électroniques.

Sur scène nous retrouvons une musicienne qui transforme les traces sonores d’un film découpé et une projectionniste qui, tel un archer, actionne un projecteur 16mm et manipule des boucles de pellicules en direct.
Chaque rayure sur le film, chaque sillon sur le son, deviennent des fragments d’un récit qui se déroule sur la trame du temps et de la mémoire. Le projecteur agit comme un collecteur de rêves collectifs archivés, dont les formes mettent en évidence le langage de la disparition, des fantômes et des paysages vides.
Par la nature même de l’émulsion et du matériel filmique, l’acte performatif est destiné à se corroder et à disparaître, selon un principe de décomposition.

Travaillant par intuition, dans la fusion d’éléments sonores et du matériel visuel manipulé en direct, la performance renvoie des ruptures qui, comme des trous de mémoire ou des distorsions, observent et composent la mosaïque de la disparition.

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Pietro Ercolino en collaboration avec Mauro Paccagnella
of freedom and pain – of opulent krisis
ofap ook
2024 – création
vidéo – textes – son – performance

« Ce que j’ai compris du projet non-CREATIVity Factory, c’est qu’il s’agit d’un espace où le processus créatif est ramené à la beauté insouciante de la création spontanée.
C’est un acte de résistance contre le culte moderne de la créativité, qui est devenu une injonction déviée à la productivité.
Cet acte est basé sur la contradiction de créer à partir d’un principe de non productivité.

Je sais, c’est déroutant.

Ce projet s’est construit à partir d’une série de rencontres avec Mauro et d’autres amis, où la création apologétique, presque forcée, a été explorée à travers de nombreux exercices, formats et médiums. Tous les résultats ont été enregistrés, conservés, analysés et méthodiquement mis au rebut. Ces rencontres ont servi à définir trois piliers de mon Exlporation : le corps, la ville et la technologie.
C’est devenu un prétexte pour réfléchir à la non-créativité de la vie moderne, à l’absurdité de tout cela.
Ofap ook incarne ce voyage dans son essence la plus insaisissable. Irrévérencieux, décousu. Il culmine dans sa controverse la plus pure et la plus humble. »

P.

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Une production Wooshing Machine réalisée avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Remerciements : Studio Étangs Noirs, Fédération Wallonie-Bruxelles

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