Ma l’amor mio non muore / Épilogue

Alessandro Bernardeschi, Carlotta Sagna et Mauro Paccagnella
Création 2024
65′

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Description

MA L’AMOR MIO NON MUORE / ÉPILOGUE
Création 2023-24
Première 14 mars 2024 @ Les Brigittines – Bruxelles

Wooshing Machine poursuit l’écriture de spectacles pour la scène qui ont assuré une reconnaissance confirmée de son travail, notamment la Trilogie de la Mémoire, créée par le danseur, chorégraphe et dramaturge Alessandro Bernardeschi en collaboration avec Mauro Paccagnella, et composée des trois opus : Happy Hour (2015), El Pueblo Unido Jamás será Vencido (2018) et Closing Party (arrivederci e grazie) (2020-21).

Dans la Trilogie, les deux artistes se sont confrontés à l’épreuve du temps et ont revisité 20 années de compagnonnage artistique, culturel et historique. La poésie et l’humour associés à la rigueur du travail autant qu’à un affranchissement de l’injonction à la performance ont déterminé leur succès. Les trois spectacles connaissent depuis plus de 10 ans un important rayonnement sur le territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles mais aussi à l’international.

Ma l’amor mio non muore / Épilogue est une suite naturelle la Trilogie de la Mémoire et c’est un trio : Alessandro, Mauro et la danseuse et chorégraphe italienne Carlotta Sagna, interprète pour Anne Teresa De Kersmaeker et la Needcompany de Jan Lauwers.

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« Avec Ma l’amor mio non muore / Épilogue, Wooshing Machine nous offre un cadeau infiniment rare et précieux, celui de faire exister ensemble — ensemble la gravité et la joie, l’aisance et la désarticulation, le cabotinage et l’autodérision, l’infantilité et la maturité. Et elle nous offre de l’amour, beaucoup d’amour, dans un récit construit comme une mosaïque : on la regarde et on ressent son effet de près, dans l’immédiateté de chaque épisode, petit monde unique, autant que de loin, dans un tout qui révèle sa force par la juxtaposition et le dialogue. Et le spectacle ardent et vif reste en tête et dans l’âme longtemps après que les lumières se sont rallumées, alors qu’on se surprend à fredonner des bribes de la bande-son du spectacle, riche de mémoire collective.

Alors, vrai, l’amour ne meurt pas, mais le temps passe, et les corps des sales gosses vieillissent. Les corps, car leurs âmes gardent cette verdeur revigorante qui leur permet de s’emparer — de s’emparer comme « prendre à pleines mains, tenir haut en l’air, et reposer » — des rôles iconiques, entre réel et fiction, du récipiendaire d’un prix à la Reine de la nuit. On prend et on repose beaucoup, dans Ma l’amor mio non muore / Épilogue — les objets, les corps. Sans jamais se départir de son humanité.

Et le public entend les meubles — les meubles comme les articulations des artistes ? —, craquer. Devant nous, ils, elle, craquent. Quand le corps menace de tomber, c’est l’autre, le, la camarade, qui retient, soutient, avant de chanceler à son tour. Derrière la joie sauvage — ou plutôt avec la joie, car répétons-le : chez Wooshing Machine, tout existe ensemble — vit la gravité, celle dont parle si bien Carlotta Sagna dans son monologue. Celle de cette autre séquence magnifique où, navires aveugles et emmêlés d’eux-mêmes, les trois artistes semblent nous renvoyer cette question brûlante, universelle : comment faire avec son corps ?

De la grâce, tantôt étrange, tantôt mâle, de Carlotta Sagna, Mauro Paccagnella et Alessandro Bernardeschi, surgit en une respiration la menace de la dislocation. Celle du monde, car ces artistes-là sont au monde avant tout et nous parlent de lui, de ce monde qui pète de partout dans la malignité des conflits.

Et face à cela, que fait l’artiste ? Il, elle, distrait ? Elle, il, donne à réfléchir ? De quelle manière ? Quelle place donner à la technique, au mouvement réfléchi, travaillé ? Que sont-ils, ce mouvement, cette technique, sans direction ? Toutes ces questions profondes, éternelles, surgissent, pour être bientôt balayées par l’entrain — celui, par exemple, d’une séquence de jeu télévisé, où l’on retrouve la primalité jouissive du langage.

L’entrain, l’en-train… Ces trois-là sont toujours en train de bricoler quelque chose. Et que ça fait du bien. »

Notes du 16.02.2024 – Anna Ayanoglou

Distribution

Sur une idée de Alessandro Bernardeschi
Chorégraphie, écriture et interprétation Carlotta Sagna, Alessandro Bernardeschi & Mauro Paccagnella
Dramaturgie musicale Alessandro Bernardeschi
Lumières et régie Simon Stenmans
Assistante à la chorégraphie Lisa Gunstone
Vidéo Stéphane Broc
Son Eric Ronsse
Costumes Wooshing Machine & Fabienne Damiean
Featuring Pietro Ercolino
Production Wooshing Machine
Coproduction Théâtre National de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Charleroi danse – Centre Chorégraphique de la Fédération de Wallonie-Bruxelles, Les Brigittines
Accueil Studio Studio Thor, Studio Etangs Noirs, Charleroi danse, Les Brigittines
Avec le soutien de Ministère de la Fédération Wallonie- Bruxelles (service de la danse) et de la Communauté Française

Première 14, 15, 16 mars 2024 @ Festival in Mouvement – Les Brigittines
Durée 65’

En tournée
. le 27 septembre 2024 à Central – La Louvière, BE
. du 4 au 8 février 2025 au Théâtre National de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Bruxelles, BE
. les 13 et 14 juin 2025 à Charleroi danse – Charleroi, BE

Liens utiles

Tournées

14, 15, 16 mars 2024 – Bruxelles (BE), Les Brigittines première
fin 2024 – Charleroi (BE), / Charleroi danse – Saison 2024-25
Février 2025 – Bruxelles BE, Théâtre National – Saison 2024-25 – 5 dates

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